Quelques conseils de lectures, coups de coeur...

 vous pouvez aussi donner vos coups de cœur dans le forum des lecteurs


Hector et les pétrifieurs de temps, de Danny Wallace.

Gallimard Jeunesse, 2016

 

 

 

Hector Obel, 10 ans, vit à Starkley, quatrième ville la plus ennuyeuse d'Angleterre, où il ne se passe JAMAIS RIEN. Enfin, jusqu'au jour où tout se fige autour de lui. Les oiseaux dans les airs. Les gens dans la rue. L'horloge du couloir... Chaque fois que le temps s'arrête, Hector s'aperçoit que :

 

1.       des créatures hideuses envahissent la ville;

 

2.       des adultes disparaissent mystérieusement;

 

3.       d'autres enfants échappent aux pauses du temps.

 

Aidé de son amie Alice, Hector parviendra-t-il à déjouer le plan machiavélique des Pétrifieurs de Temps et à retrouver son père ?

 

Humour, suspense, émotion...Impossible de lâcher cette lecture jubilatoire - même quand le temps s'arrête!

 

 

La bibliothèque de Sancergues possède une collection de roman à destination des juniors ,
voici un petit exemple de livre disponible actuellement.

 

Christophe (03-09-2020)

 

Le rêve d'un fou, de Nadine Monfils.

 Fleuve Editions, 2019, 128 p.

 
Ceci est une fiction née de la vie du Facteur Cheval, ce "fou génial" qui a construit le Palais Idéal à Hauterives dans la Drôme. C’est aussi un hommage à la liberté, la poésie, l’art et la foi en ce ui nous dépasse. Ferdinand Cheval vient de perdre sa fille Alice à l’âge de 15 ans. Lors de ses tournées, il se lie d’amitié avec un peintre qui n’a plus vu la sienne depuis très longtemps. Ces deux hommes vont se rejoindre dans la douleur et la passion qui aide à traverser les orages. A la mort du peintre, sa fille lui écrit enfin. Trop tard ! Mais Cheval va lui répondre comme s’il était son ère. Une étrange relation s’instaurera entre eux… Parce que le rêve est encore la seule chose qui peut sauver les humains.


Bientot disponible à la bibliothèque de Sancergues, en fin de compte, Nadine Monfils nous fait croire à la vérité du portrait de Ferdinand Cheval et elle m'a fait passer un excellent moment de lecture !

Christophe

 

Le Flambeur de la Caspienne, de Jean-Christophe Rufin.

 Flammarion, 2020, 336 p.

 

Le pays : un rêve… Habitué aux destinations calamiteuses, Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affecté dans un lieu enchanteur. Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan ex-soviétique, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe élégant. À la terrasse de cafés d’allure parisienne, on y déguste un petit blanc local très savoureux.

 

L’ambassade : un cauchemar… Le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien décidé à se débarrasser d’Aurel. Le fantôme de sa femme, récemment victime d’un tragique et mystérieux accident, plane au-dessus de l’ambassade. Et l’équipe diplomatique, tétanisée par le deuil, est livrée à la crainte et au soupçon. Il n’en faut pas plus pour qu’Aurel se lance dans une enquête plus folle que jamais. Basée sur de fragiles intuitions, elle prendra, entre mafias locales et grands contrats internationaux, l’ampleur d’une affaire d’État. Cette fois, Aurel ne lutte pas seulement pour faire triompher la justice. Il se bat pour une cause nouvelle et inattendue : rester là où il est et connaître enfin le bonheur.

 

Encore une belle aventure du petit consul à découvrir dans votre bibliothèque.

Christophe

 

Les trois femmes du consul, de Jean-Christophe Rufin.

 Flammarion, 2019, 272 p.

 

À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n’ose s’aventurer à l’hôtel dos Camaroes, malgré son jardin luxuriant. C’est que le patron est un vieux Blanc au caractère impossible. Aussi quand on le retrouve mort un matin, flottant dans sa piscine, nul ne s’en émeut. Sauf Aurel Timescu, roumain d’origine, Consul adjoint à l’ambassade de France. Calamiteux diplomate, c’est un redoutable enquêteur quand il pressent une injustice. Trois femmes gravitent autour du défunt. C’est vers l’une d’entre elles que se dirigent arbitrairement les soupçons de la police. Pour démontrer son innocence, le Consul va devoir entrer dans la complexité de relations où se mêlent l’amour, la chair et l’intérêt. Avec sa méthode intuitive et ses tenues loufoques, Aurel va s’enfoncer plus loin que quiconque dans ces passions africaines. Jusqu’à débusquer le « gros coup ». Celui qui a coûté la vie au vieil hôtelier. Et qui nous plonge dans un des plus grands drames écologiques de la planète.

 

 

Pour les lecteurs de Jean-Christophe Rufin les nouvelles aventures de Aurel Timescu sont disponibles dans votre bibliothèque.

Christophe

 

À la vie !  L’homme Étoilé

Éditions Calmann-Levy Graphic, janvier 2020. 292 p.


L’homme Étoilé est illustrateur et raconte ses anecdotes de travail sur son compte Instagram depuis juillet 2014. Mais il n’est pas seulement illustrateur, il est aussi et surtout infirmier en soins palliatifs.
Cet infirmier raconte avec tendresse et douceur quelques moments avec des patients en fin de vie et comment il les accompagne jusqu’à la fin du chemin.
« Un marshmallow dans une armoire à glace » lui dit une collègue dans la BD. Xavier a une carrure de rugbyman, un corps recouvert de tatouage, un amour pour le rock’n’roll et un cœur gros comme ça. Ses histoires se terminent toutes mal et pourtant on se sent bien. Beaucoup d’émotions transitent dans cette courte BD.
Nouvellement arrivée dans votre bibliothèque.

Christophe


Les Marais de Bourges. Edouard Brasey.

Ed. De Borée, 2019.  448 p.

 

Les Marais de Bourges, un pavé dans les nouveautés de la Bibliothèque de Sancergues. Avec ce roman, Edouard Brasey nous fait vivre une histoire d’amour sous l’occupation allemande. Des sentiments contradictoires compliquent les relations tant avec les familles qu’avec les jeunes amoureux. Une étude des Français de cette époque remarquablement décrite avec des personnages nommément identifiés et d’autres qu’on parvient à situer lorsqu’on est contemporain ou berruyer. Une belle histoire de courage et d’héroïsme à travers les rues et les quartiers de Bourges où se mêlent parfois la fiction et la réalité.

Pierre

 


Les Huits Montagnes. de Paolo Cognetti.

Stock, 2017. 312 p.

 

Paolo Cognetti, un auteur que je découvre à la bibliothèque de Sancergues avec l’un de ses romans s’intitulant « les huit montagnes ». Une histoire rafraîchissante qui donne envie de retourner aux sources pour peu que l’environnement et la vie actuelle nous le permettent .Des conditions hélas, bien improbables aujourd’hui et c’est justement là que ce roman nous plonge dans un monde de rêve.

 

Une relation très particulière et peu commune avec son père suscite constamment l’interrogation du lecteur quant aux sentiments filiaux cachés, inavoués mais sans doute réciproques. Une certitude cependant, l’amour commun pour la montagne.

Pierre

 

 
 



Le Grand Feu, de Daniel Vigoulette.

Albin Michel, 2014. 288 p.


Qui a mis le feu à la propriété d’André Parentis, provoquant sa mort ? Tout semble désigner le fils des voisins, Sylvain, un jeune légionnaire, dont on a retrouvé le briquet dans les cendres. Mais les preuves ne sont pas suffisantes pour l’inculper.
Alors qu’on ne connaissait pas d’héritiers au vieil André, son neveu, las du stress de Bordeaux, décide de s’installer au pays. Gabriel, voyageur de commerce, est jovial et bon vivant, sa femme Marion aussi douce que jolie. Le couple et leur petite fille fait vite l’unanimité au village, et même la conquête du farouche Sylvain. Mais le sort semble s’acharner sur la famille de Parentis…
Un roman plein de suspense, qui nous entraîne au cœur des immenses forêts de pins des Landes de Gascogne, théâtre d’affrontements mystérieux et de passions brûlantes.
C'est un auteur que j'ai découvert et dont la lecture est facile, de tous ceux que j'ai lu pour le moment c'est celui qui me plaît le plus.
Un petit roman pour parcourir les Landes durant cet été caniculaire.

Christophe

 

Didier van Cauwelaert. J'ai perdu Albert

Albin Michel, 2018. 224 p.

 

Après la lecture d’un premier ouvrage de Didier Cauwelert s’intitulant : »On dirait nous », je viens d’achever la lecture de « j’ai perdu Albert » du même auteur. Dans ce dernier roman, on retrouve le côté « manipulateur d’âmes » de l’écrivain mais aussi une écriture où on puise tout le plaisir de la lecture.
L’invraisemblance du thème autorise toutes les fantaisies de l’esprit, y compris celle d’héberger une célébrité comme Albert Einstein pour pérenniser à titre posthume sa science à travers un médium ou un apiculteur. Ceci dénote une imagination fertile qui donne finalement lieu à la naissance d’un roman fort agréable à lire.
Un roman qui reste à votre disposition à la bibliothèque de Sancergues. Bonne lecture !

Pierre

 

 Victoire. 2018, 40 p. (textes de Brigitte Charlot-Vercken ; Photographies de Frédérique Brosset et Brigitte Charlot-Vercken.

”Victoire est un conte moderne inspiré d'une histoire vraie .

 

L'amour d'une femme et celui de la mer se sont mêlés pour mélanger les mots et les photos qui ont déferlé sous mon clavier comme des évidences un matin d'été.

 

Un conte à 4 mains , 4 yeux et deux sourires dont l'un s'est éteint il y a neuf années mais revient éclairer une œuvre dont nous avions rêvé ensemble .

 

Les auteurs :

 

Brigitte Charlot-Vercken, est berrichonne d'adoption, thérapeute familiale auprès des enfants maltraités, clowne à l’hôpital, et amoureuse des mots et des belles images depuis toujours.

Frédérique Brosset, la photographe, décédée en 2010, fut une petite Victoire qu'aucune mouette ne vint sauver ."

Brigitte


Kris, Bertrand Galic, Javi Rey. Violette Morris : à abattre  par tous moyens.  Tome 1 : première comparution.  Ed. Futuropolis, 2018.

  

Voila une petite BD à découvrir à la bibliothèque de Sancergues qui nous ouvre les yeux sur les femmes sportive au début des années 1900.

 Violette Morris est l’une des sportives françaises les plus titrées de l’histoire. Une championne toutes catégories : boxe, natation, football, athlétisme, course automobile. Elle devint chanteuse de cabaret et égérie des années 30, amie de Jean Cocteau, de Joséphine Baker, de Brassaï... Le 26 avril 1944, elle meurt dans une embuscade organisée par un groupe de résistants qui mitraillent sa voiture. Était-ce elle qui était visée par les maquisards? Tout porte à le croire. Car sous l’Occupation, elle passe pour 'la hyène de la Gestapo', une collabo au service de l’Allemagne nazie. Voilà pour la légende. Une légende noire. Mais la réalité, quelle est-elle? L’assassinat de cette 'femme à abattre par tous moyens' ne cache-t-il pas autre chose? Hors norme, sa personnalité est celle d’une femme impossible à enfermer en cases, son histoire est inouïe, son destin forcément tragique! 

 Si vous ne connaissez pas l'histoire de cette femme, c'est l'occasion d'en savoir un peu plus.

Christophe

 

 Greg Kincaïd - Un chien pour Noël. Oh Editions, 2009

 

Voilà une gentille histoire pétrie de bonnes intentions. Cet ouvrage facile de lecture survole une histoire, celle de la vie, celle des joies et des peines, celle de l’humanité, celle de la fidélité. Greg Kincaïd  interpelle le lecteur sur la relation entre le chien et l’homme et sur les implications bénéfiques qui peuvent en découler. Vite lu mais plaisant à lire.

 

Facile à trouver dans les rayons de la Bibliothèque de Sancergues.

Pierre Delval

 

 

Didier Cornaille. Les trois chats de Charmasson. Presses de la Cité, 2017

 

« Les trois chats de Chamasson » de Didier Cornaille, est sans doute un roman de terroir, mais pas seulement. Au-delà, l’auteur aborde une foule de sujets qui mettent en exergue les vraies valeurs de l’amitié, de la solidarité et du civisme.

 L’histoire se déroule dans un lieu isolé du Morvan, là où on n’imaginerait pas que le modernisme et les tracasseries de la vie contemporaine puissent parvenir.

 Un retour aux sources, des relations tant avec les hommes qu’avec les bêtes, nous ramènent à une vie simple mais heureuse et sans artifice.

 La fraîcheur de cet ouvrage m’a beaucoup plu et je vous invite à vous le procurer à la bibliothèque de Sancergues dans le rayons des nouveautés.

Pierre Delval

 

Didier van Cauwelaert. - On dirait nous. Albin Michel 2016

 

Avec une écriture bien rythmée, empreinte d’humour, de sensualité et parfois même d’émotion, Didier Cauwelaert vous embarque dans une invraisemblable histoire où il est question de migration d’âme et de résurrection. Histoire improbable à laquelle on a quand même envie de croire…

 Il s’agit selon un protocole issu d’une vieille tribu indienne de l’Alaska, pour un jeune couple éperdument amoureux, d’assurer le prolongement de la vie d’une Indienne à travers l’enfant qu’ils auront…

 Musicienne, l’Indienne a jeté son dévolu sur la jeune femme, elle-même musicienne, pour accomplir ce transfert, à cause sans doute de sa virtuosité de violoncelliste.

 L’originalité de cet ouvrage vous fera passer un bon moment. La bibliothèque de Sancergues le tient à votre disposition.

  P. Delval 

 

Sylvain Forge. Tension extrême. Fayard, 2017

Aux limites du virtuel et de la réalité, les nouvelles technologies conduisent parfois à la folie !
Des cyberattaques paralysent la PJ de Nantes, infiltrent l’intimité des policiers et cernent une ville où le moindre objet connecté peut devenir une arme mortelle. Alors que les victimes s’accumulent, une jeune commissaire à peine sortie de l’école et son adjointe issue du « 36 » affrontent ensemble un ennemi invisible. Toutes les polices spécialisées seront mobilisées pour neutraliser la nouvelle menace de la science complice du crime.

 Efficace et sobre mais surtout effrayant … il y a quand-même pas mal de morts violentes mais parce que le monde connecté nous entoure et qu’après la lecture de ce roman on se demande vraiment ce qu’il nous reste d’intimité et si notre fer à repasser ne va pas se retourner contre nous !

 Cela commence par la mort simultanée de jumeaux quinquagénaires qui ont la particularité de porter chacun un Pace Maker et c’est ce petit appareil connecté qui est à l’origine de leur décès .
C’est un roman sympa, pas besoin d’être informaticien pour lire l’ouvrage, peut-être qu’après vous verrez vos objets connectés sous un autre jour.

Christophe

 

Jean-Claude Bonnet. A la découverte d'une belle inconnue. 2018

 

Jean-Claude Bonnet, à travers cet ouvrage très documenté, sait nous faire vivre cette aventure sans en négliger les moindres détails et ceci à travers l’esthétique d’une écriture que le lecteur, même profane de mécanique, lira avec bonheur.

 

Enfin, on peut dire qu’à travers cette œuvre, c’est un hommage rendu à tous ces pionniers qui ont fait du 19ème siècle la richesse de notre actuelle civilisation dans ce domaine comme dans bien d’autres.

Ce livre vous attend à la bibliothèque de Sancergues.

  Pierre Delval